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> Есть у кого-нибудь книга: Maurice Thiéry "Journal d'un officier français ou les cahiers du Capitaine François, 1792-1815"
AlexeyTuzh
сообщение 23.4.2022, 10:38
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Есть у кого-нибудь вот эта книга:
Maurice Thiéry (1862-1935) "Journal d'un officier français ou les cahiers du Capitaine François, 1792-1815"?
Похоже, что на неё криво ссылается Олег Двуреченский, когда говорит о капитане, который на 50 метров зашёл за батарею Раевского утром в битве у Бородино. В дооперационные времена я бы её просто купил на ebay, но сейчас это целая история будет.
И сразу вопрос: что должен делать военнослужащий, чтобы с 1792 года по 1815 год упорно оставаться капитаном? biggrin.gif
https://i.yapx.ru/RwXGN.jpg

Сообщение отредактировал AlexeyTuzh - 23.4.2022, 10:39


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Любые совпадения с людьми в тексте - абсолютно случайны, как и факт появления этих людей на свет...
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Journal du Capitaine François (dit le Dromadaire d'Egypte) 1792-1830, Paris, 1904, Tome 2, p. 1019.
Цитата
Entré au 5e bataillon de Paris, devenu 9e régiment de ligne, le 5 septembre 1792.
Caporal, le 3 janvier 1793.
Sergent, le 7 septembre 1798.
Sous-lieutenant, le 12 novembre 1803.
Lieutenant à la 5e légion de réserve, le 5 mai 1807.
Passé an 30e le 30 octobre 1810.
Capitaine, le 8 février 1812.
En demi-solde, le 21 septembre 1815.
Capitaine à la légion de la Charente, devenue 42e de ligne, le 14 août 1816.
Retraité le 2 juin 1824.
CAMPAGNES
Du 5 septembre 1792 au 31 décembre 1801 Italie et Égypte. —- Ans XII et XIII, Côtes. — Vendémiaire an XIV et an XV Grande Armée. — 1806, 1807, 1808,
1809, 1810, 1811, 1812, Grande Armée, Espagne, sur les côtes de la Baltique et Russie. — 1814, Blocus de Hambourg. — Prisonnier de guerre à l’affaire du 19 juillet 1808.
Echappé des prisons de l’ennemi en rade de Cadix, ponton de la Vieille-Castille, le 6 mai 1810.
Chevalier de la Légion d'honneur, le 12 octobre 1812.


Кроме того, 'Journal du Capitaine François (dit le Dromadaire d'Egypte) 1792-1830' немного отличается от 'Journal d'un officier français ou les cahiers du Capitaine François, 1792-1815'.
Journal du Capitaine François (dit le Dromadaire d'Egypte) 1792-1830, Paris, 1904, Tome 2, p. 791-793.
Цитата
Pendant que ceci se passait à la droite et au centre, le vice-roi s’avançait à la gauche et, vers les huit heures, au moment où nous, 30e, avions gravi la côte et passé la Kologha, on rallia la ligne de bataille et le général Morand, après avoir reçu l'ordre du vice-roi de nous faire marcher sur la grande batterie, transmit cet ordre au général Bonamy qui commandait le régiment. Le général Morand parcourait la ligne de bataille du régiment, invitant les soldats à vaincre. Arrivé à moi, et me voyant blessé, il me dit : « Capitaine, vous ne pouvez suivre, retirez-vous à la garde de l’aigle. » Je lui dis : « Général, cette journée a trop d’appas pour moi, pour que j’hésite à partager la gloire que le régiment veut acquérir. » — « Je vous reconnais », me répondit le général. Il me toucha la main et parcourut la ligne de bataille du régiment où des centaines de boulets et obus passaient dessus nos têtes. Le général Morand, ayant fini de parcourir la ligne du régiment, se rendit près du général Bonamy et lui donna l’ordre de marcher. Arrivés au faite du ravin, à demi-portée de la grande batterie russe, nous fûmes écrasés par la mitraille de cette batterie et par d'autres qui la flanquaient. Rien ne nous arrêta. Nous sautions pour laisser rouler les biscaïens. Des files entières de demi-pelotons tombaient laissant de grands intervalles. Le général Bonamy fil faire halte malgré la mitraille. Il fit resserrer la ligne et le régiment continua à marcher au pas de charge, le général Bonamy en tête, sur la redoute que nous primes, la traversant et la dépassant de quarante à soixante pas. Mais n’étant pas suivis par les autres régiments de la division, excepté par le 1er bataillon du 13e léger, le régiment fut aux trois quarts détruit. Nous ne pûmes tenir et nous nous retirâmes en désordre, pêle-mêle parmi les Russes et nous allâmes nous rallier derrière la redoute, toujours sous la mitraille de l’ennemi. Nous avons tenté une seconde charge, mais n’avons pu, vu notre nombre, nous emparer de la redoute. Le régiment se retira en arrière de cette fatale redoute, avec onze officiers et 257 sous-ofliciers et soldats ; le reste tué et blessé, tant en avant de la redoute que dedans et comblant les trous de loups qui étaient autour.
7 septembre. — Le brave général Bonamy, qui commandait le régiment, resta blessé dans la redoute et fait prisonnier par les Russes. Il avait reçu quinze blessures.
Pendant notre charge sur la redoute, le reste de la division était en position sur le plateau en face, occupé a repousser les efforts des Russes ; elle ne put donc nous porter secours.
En marchant au pas de charge sur la grande batterie des Russes, nous fîmes un feu de régiment sur une ligne russe en bataille, qui était sur les flancs avec des tirailleurs placés dans les trous à loups. Cette ligne tomba ; nous passâmes dessus, et nous entrâmes dans la redoute. Nous passâmes par les embrasures et fûmes reçus parles canonniers ennemis, à coups de leviers et de refouloirs. Plusieurs se prirent même au collet. Je passai par une embrasure, peu de secondes après le feu de la pièce. Aveuglés par la fumée, beaucoup de soldats tombaient dans les trous à loups, pêle-mêle avec les Russes qui étaient dedans, et la ligne qui s’était jetée par terre au moment de notre feu de régiment. Entré dans la redoute, je me défendis avec mon sabre contre les canonniers ; j’en sabrai plusieurs et dépassai la redoute. Etant peu en force, nous fûmes contraints de battre en retraite, de traverser la redoute, la ligne russe qui s’était relevée et les trous à loups.
Cette mélée finit par détruire le reste du régiment qui fut se rallier sur le plateau où se trouvait, un moment avant, la division. Je me suis rarement trouvé dans une pareille mélée, avec des soldats aussi intrépides et aussi tenaces que les Russes. J’étais abîmé; mon schako emporté par la mitraille, avec les pans de mon habit ; le ventre, les flancs, les cuisses, meurtris de contusions. Une balle qui me traversait la jambe gauche. Jointe à celle reçue la veille, me laissa après quelques minutes de repos anéanti et si faible de la perte de mon sang, que je ne pouvais ni remuer ni respirer. Revenu un peu de ma faiblesse, des soldats me conduisirent à l’ambulance, où en ce moment on pansait le général Morand qui était blessé au menton. Le général me toucha la main et, lui pansé, il fait signe au chirurgien de me rendre le même soin. Le docteur s’approcha de moi, passa son petit doigt dans le trou de la balle et avec son bistouri me fit les croix d’usage à chaque trou, mit une sonde qui me traversa la jambe entre les deux os et dit: « Blessure heureuse », ensuite il me mit le premier appareil et me dit de me rendre à l’ambulance de l’armée à Kologha, où se trouvaient des milliers de blessés. L’ambulance se trouvait dans un couvent. J’entrai dans une chambre où se trouvaient vingt-sept officiers du régiment, dont cinq amputés, couchés sur la paille, manquant absolument de tout. Cette ambulance avait plus de 10.000 blessés. Huit à dix jours après cette bataille, les trois quarts de ces malheureux blessés étaient morts, faute de secours et de nourriture. Le soldat qui me servait d’homme de confiance et qui était échappé au carnage, après m’avoir cherché sur le champ de bataille, apprit que j’étais à l’ambulance. Il vint m’y rejoindre, en amenant mes chevaux. Ce fut à lui, ainsi qu’à plusieurs de mes camarades d’infortune que nous devons la vie, par l'activité qu’ils mettaient à nous procurer des vivres. J’ai payé un œuf jusqu’à et à francs, une livre de viande 5 à 6 francs et le pain de 10 à 15 francs les trois livres. Nos chefs échappes nous avaient envoyé de l’argent. Le soir, quelques soldats du régiment, blessés légèrement, parcouraient les salles ; un de nva compagnie me dit en me voyant : « Ah ! mon capitaine, on vous avait dit tué, que je suis aise de vous revoir; aussi pourquoi ne vous êtes-vous pas contenté de la blessure reçue hier. » Ce soldat me fut d’un grand secours ainsi qu’à mes camarades. Il me dit que mon lieutenant était tué, que mon sous-lieutenant avait eu le dessous du bras gauche et une partie de la cuisse emportés par un boulet. Mon sergent-major, trois sergents, six caporaux, cinquante-sept soldats et un tambour tués ; qu’il ne restait à la compagnie que cinq hommes, au régiment environ 300 et onze officiers, sur 4.100 qu’il y en avait le matin. Dans la nuit, sept officiers de la même chambrée que moi moururent. Pendant mon séjour dans cette ambulance j’appris, tant par des officiers blessés que par les bulletins, le résultat de la bataille du 7.


Сообщение отредактировал Ву Тян - 9.5.2022, 8:06
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